Johan De Vlieger, CEO chez Bostoen : « Nous sommes à l’écoute du marché. Voilà pourquoi les données et la digitalisation nous intéressent. Nous utilisons par exemple la réalité virtuelle pour que nos clients puissent choisir les finitions de leur habitation. Néanmoins, nous remarquons que les gens souhaitent toujours voir et toucher les matériaux « en vrai ». Les données que nous recevons de Proximus, nous permettent de publier des messages publicitaires ciblés en ligne et de générer des prospects. Mais comme la confiance reste primordiale pour la vente d’un bien immobilier, nous continuons à utiliser les méthodes traditionnelles pour suivre nos prospects. »
Bostoen base en partie son marketing digital sur les données fournies à l’entreprise par Proximus Analytics. « Les données de localisation anonymisées d’utilisateurs qui se servent du réseau de Proximus pour téléphoner ou pour surfer sont une mine d’or. Grâce à ces données nous arrivons à mesurer l’intérêt de notre public cible pour nos projets. Nous envoyons alors des messages publicitaires taillés sur mesure pour les groupes cible spécifiques et notre département marketing peut affiner ses actions. »
« Je vous donne un exemple. Quand nous travaillons sur un projet de résidences secondaires à la côte, nous remarquons que de nombreux vacanciers passent devant le chantier pendant les vacances de Pâques. En prévision de l’été, les vacances de Pâques constituent une période intéressante pour mettre en avant nos futurs appartements et maisons. Nous envoyons alors des messages publicitaires ciblés sur ce projet, sur les GSM et smartphones des habitants des villes et des communes dont proviennent la plupart de ces passants.”
Selon Johan De Vlieger la digitalisation et les technologies sont l’avenir du secteur de la construction. « La digitalisation raccourcit le délai d’exécution des projets. Et le temps que nous gagnons, nous l’utilisons pour lancer de nouveaux projets et réaliser plus de projets. De plus, la digitalisation permet aussi, entre autres, l’utilisation de données pour le marketing ce qui accélère la vente des projets. »
Sur ce plan-là, il émet malgré tout une petite réserve. « Le marché réagit plus lentement qu’on le souhaiterait. Ce sont surtout les 25-60 ans qui adhèrent à la digitalisation et recherchent, regardent et achètent des biens immobiliers en ligne. Au plus le public cible est âgé – surtout à partir de 70-80 ans – au moins il travaille avec des appareils et outils digitaux. Il faudra encore attendre au moins 10 ans pour que l’ensemble du groupe cible du secteur de l’immobilier soit complètement digital. En parallèle, nous utilisons donc toujours les méthodes traditionnelles de marketing. »
« La différence en digitalité du public cible, combinée aux prix en augmentation constante fait apparaître une contradiction dans le marché », explique Johan De Vlieger. « La politique menée par le gouvernement rend les biens immobiliers de plus en plus chers et l’offre se restreint. Les jeunes générations converties à la digitalisation, n’ont pas ou pas assez de moyens pour acheter des biens immobiliers. Par contre, les personnes qui disposent effectivement des capitaux nécessaires sont moins ou pas du tout digitalisés. Ce qui explique que la digitalisation est un peu à la traîne dans le secteur de l’immobilier. »
Grâce aux données de localisation anonymisées des utilisateurs de GSM nous arrivons à déterminer quels groupes cible s‘intéressent à nos projets. Nous traitons ces données pour envoyer des messages publicitaires ciblés sur leur GSM.
Dans le respect de la vie privée, Proximus collecte les données de localisation des utilisateurs de GSM abonnés au réseau Proximus. À l’aide d’un tableau de commande, Proximus Analytics vous donne accès à des informations anonymes sur des groupes de personnes qui se trouvent en un lieu déterminé ou qui se rendent d’un lieu à un autre.
Ce qui permet à un développeur de projet de savoir :
Avec ces données, vous comprenez mieux vos groupes cible et vous détenez toutes les informations nécessaires pour :