Juste avant l’été 2025, une première série d’immeubles Proximus a été mise en vente. Depuis le 22 novembre, la deuxième série est en ligne. Karl Cuveele : « Il s’agit à nouveau d’un large éventail d’immeubles : petits et grands, urbains et ruraux. Mais presque toujours avec un emplacement stratégique. Avec cette offre variée, nous répondons aux besoins et aux ambitions des différents acteurs immobiliers. L’intérêt est grand, tant de la part des petits et grands promoteurs immobiliers que des organismes publics. Les premiers contrats ont déjà été signés. »
« La vente s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de nos activités et d’une nouvelle stratégie commerciale. Il s’agit d’une transformation fondamentale de notre façon de travailler. En interne, cette stratégie vise à améliorer encore un peu plus la gestion de notre portefeuille immobilier. Nous réduisons le nombre de nos bâtiments, mais ceux-ci seront plus modernes et plus durables. Proximus comptait plus de 1 000 bâtiments dans son portefeuille. Dans une dizaine d’années, il n’en restera plus que 500. En externe, nous voulons une collaboration encore plus fluide avec nos partenaires immobiliers. Nous avons clarifié notre structure de gouvernance, optimisé nos processus et ainsi raccourci les délais d’achat et de vente. »
Cette vente s’inscrit dans une stratégie immobilière totalement nouvelle.
« Mettre un bâtiment sur le marché semble simple. Mais en coulisses, cela implique beaucoup de choses. La décision de vendre un bâtiment dépend de nombreux facteurs. Tout d’abord, nous tenons compte du déploiement de la fibre optique. Le remplacement du cuivre par la fibre optique nous permet de réduire jusqu’à 80 % nos besoins en infrastructures techniques. Deuxièmement, nous examinons les besoins locaux en matière d’espace de bureau et de stockage. Les équipes peuvent-elles, par exemple, déménager dans d’autres bâtiments à proximité ? Troisièmement, nous analysons le potentiel commercial de nos bâtiments. Nous nous concertons avec nos propres collègues sur place et avec les autorités locales. Qu’il s’agisse de regrouper des équipes, d’optimiser des processus ou de communiquer clairement, chaque bâtiment est une nouvelle aventure. »
« Cette opération immobilière confirme notre rôle important au sein du groupe Proximus. Lorsque la crise du coronavirus a éclaté, nous avons très rapidement répondu aux nouveaux besoins en matière de télétravail, de possibilités de collaboration et d’aménagements agiles au bureau. Nous avons investi dans des bâtiments modernes et écoénergétiques. Et avec la vente de nombreux bâtiments, nous évoluons désormais vers un patrimoine mieux valorisé. Nous contribuons ainsi de façon importante à l’efficacité de fonctionnement de la société mère Proximus. »
« Dans le passé, Connectimmo semblait parfois être une société immobilière indépendante du groupe. Pour les partenaires externes, le lien avec Proximus n’était pas toujours clair. Le choix du nouveau nom Proximus Real Estate est donc tout à fait délibéré. Le changement de nom a récemment été officialisé sur le plan juridique, ce qui a été un moment important pour moi. Enfin, le nom correspond à la réalité. Nous faisons partie du groupe et j’en suis fier. »
Avec ce changement, le nom correspond enfin à la réalité.
