Cette innovation technologique est une primeur en Belgique. Si les résultats sont convaincants et que nous trouvons les partenaires nécessaires, dans un avenir proche, quelques milliers de nouvelles bornes de recharge publiques seront créées dans différentes villes et communes.
Bart Somers, ministre flamand
Il y a déjà pas mal de voitures électriques qui roulent sur nos routes, et leur nombre augmente d’année en année. À partir de 2026, seules les voitures d’entreprise électriques bénéficieront encore d’avantages fiscaux, et à partir de 2029 toutes les nouvelles voitures devront être électriques. On estime qu’à l’horizon 2030, il y aura un bon 2 millions de voitures électriques qui circuleront dans le pays.
Une augmentation irrépressible qui nécessite bien plus de bornes de recharge. Aujourd’hui, la Belgique compte près de 9 000 bornes de recharge pour voitures électriques. Moins de un tiers de ces bornes sont installées sur la voie publique. Dans les villes, la plupart des habitants vivent dans des immeubles à appartements généralement dépourvus de bornes de recharge en raison de leur complexité pratique et technique. Il existe donc un grand besoin en bornes de recharge publiques afin que les habitants des immeubles à appartements et les nombreux collaborateurs des immeubles de bureaux puissent recharger leur voiture électrique simplement et en toute sécurité.
Pour créer de nouveaux points de recharge pour des voitures électriques, Proximus se tourne vers ses 28 000 armoires de rue. Une partie de celles-ci pourrait facilement se transformer en bornes de recharge pour des voitures électriques. Maintenant que le déploiement du réseau fibre a atteint sa vitesse de croisière, la technologie fibre optique remplace de plus en plus souvent le réseau cuivre et de l’espace se libère dans les armoires de rue.
Les armoires de rue de Proximus disposent de pas mal d’atouts intéressants. Elles se situent non seulement à des endroits pratiques, souvent au centre de la ville où le manque en bornes de recharge publiques est flagrant, mais en plus, elles se transforment facilement en bornes de recharge : l’alimentation électrique y est déjà installée, il n’y a donc qu’un minimum de terrassement à effectuer et les demandes de permis sont traitées collectivement, donc plus efficacement et plus rapidement. En bref, l’infrastructure Proximus qui se trouve au coin de la rue a un potentiel énorme à offrir.
Un projet pilote de 4 mois est actuellement en cours à Malines. Pour ce projet, Proximus et la ville, aidés par Fluvius, connectent des bornes de recharge pour voitures électriques à des armoires de rue avec des équipements télécom de Proximus. Concrètement, il s’agit de 8 bornes de recharge situées à des endroits stratégiques, pouvant chacune accueillir simultanément 2 véhicules électriques.
Nous sommes le premier opérateur télécom de Belgique à lancer une telle initiative. Ce qui cadre non seulement avec notre stratégie d’innovation, mais montre également que Proximus prend sa responsabilité sociétale très au sérieux en contribuant activement à une mobilité plus verte et à la réduction des émissions de CO2.
Des projets pilote comme celui-ci sont importants dans notre approche de la mobilité électrique. En collaboration avec la ville de Malines et Proximus, nous examinons dans quelle mesure les armoires de rue des opérateurs télécom peuvent alimenter de nouvelles bornes de recharge en électricité. Tous les partenaires en tirent des leçons, ce qui ne peut que bénéficier aux conducteurs de véhicules électriques.
Koen Wouters, directeur régional Malines chez Fluvius
Rien qu’en Flandre, Proximus estime qu’il possède un potentiel de 3 500 armoires de rue qui peuvent être transformées en bornes de recharge, ce qui représente un minimum de 7 000 nouveaux points de recharge. Presque le double du nombre actuel.