« Ce sera un moment inspirant et instructif pour attaquer 2025 de la manière la plus innovante possible », annonce d’emblée Idriss Goossens, CEO et fondateur de ProTech Lab, devenu le lieu de rencontre et un vrai écosystème entre groupes immobiliers et start-up innovantes, dans le contexte de transformation digitale et environnementale du secteur.
« Nous aurons la chance d’accueillir des orateurs passionnants qui partageront leur vision du futur. Lenka Petrakova de Zaha Hadid Architects, une présence rare en Belgique, pour parler de leur utilisation de l’IA dans leurs projets, mais aussi des représentants d’Accor, du fonds d’investissement immobilier Alma Property Partners, référence en durabilité immobilière, ou encore de JLL Spark, l’un des plus grands fonds d’investissement dans la PropTech. Vincent Claus de Sodexo sera aussi présent dans un panel pour expliquer comment Proximus les a aidés à créer l’infrastructure digitale de leur siège. »
En plus de ces orateurs d’exception, les participants assisteront à d’autres moments forts. « Nous décernerons lors de cette soirée nos awards : la start-up de l’année, le projet immobilier le plus innovant de l’année et la collaboration de l’année entre une start-up et un acteur corporate. Nous dévoilerons aussi plusieurs grandes nouvelles et nous présenterons en primeur toutes nos datas clés pour 2024 : nombre de transactions, fonds levés, projets… »
‘The Future of Work, Employment & Office’, le fil rouge de cet événement, est un enjeu qui passionne Idriss Goossens.
« Il y a une vraie révolution en cours dans le secteur du tertiaire et dans la classe des bureaux. La crise du Covid a accéléré une tendance qu’on peut comparer avec ce qui s’est passé il y a une vingtaine d’années pour le secteur hôtelier. L’arrivée d’acteurs digitaux a entrainé la distinction entre les rôles d’opérateur et d’investisseur immobilier. Je pense qu’un phénomène similaire est en cours pour l’immobilier de bureaux. »
Il y a aujourd’hui deux notions essentielles pour les travailleurs en lien avec l’immobilier de bureaux : celle du choix et celle de ‘convenience’. Le choix, parce qu’en 2024, le travailleur n’est plus comme au siècle passé rattaché à un lieu de travail unique. Il sait qu’il peut être productif de partout : de chez lui, depuis un café, depuis un espace de coworking… Dans le même temps, le travailleur actuel veut un environnement de travail agréable et stimulant, où l’on crée un sentiment de communauté, où il y a de la culture, de l’énergie... C’est la notion de ‘convenience’. »
Les employés de bureau veulent du choix et de 'convenience'.
« Je vois 5 tendances qui façonnent le bureau et le monde du travail de demain. La 1ère, c’est la durabilité des bâtiments qui permettra de se différencier de la concurrence. La 2e, c’est l’organisation du bureau en réseau de lieux décentralisés et connectés. Car le problème actuel, ce n’est pas le bureau, mais le trajet pour y arriver. La 3e tendance ? L’importance des services et de la communauté : aujourd’hui, il faut livrer plus que des m2 de béton ! Le branding et une identité forte sont la 4e tendance. Et la 5e, c’est que le bureau doit être un endroit qui nous rend plus productif et en meilleure santé. Par exemple grâce à des applis pour tracker le temps, à un système automatisé de check-in ou encore en prévoyant l’injection d’air frais plutôt que recyclé, un accès suffisant à la lumière naturelle ou encore la mise à disposition de plats sains et frais… »
Le bureau doit être un endroit qui nous rend plus productif et en meilleure santé.
« La montée en puissance des travailleurs nomades va aussi impacter lourdement le taux d’occupation des bâtiments. Celui des espaces vacants pourrait ainsi passer de 7 à 40 % : que va-t-on en faire ? Une autre observation intéressante ? À l’instar de ce qui se fait pour la mobilité, je ne serais pas étonné de voir apparaitre dans les packages salariaux des volets logement, du corporate coliving, comme c’est déjà parfois le cas au Luxembourg pour certains expats. »
Pour conclure, Idriss Goossens insiste sur l’importance du moment présent pour les acteurs du secteur. « Nous sommes arrivés à un moment clé. Nous abordons un virage dans lequel il faut accélérer dans le bon timing pour se retrouver en tête. Et c’est maintenant qu’il faut le faire, ce pour quoi l’innovation est plus cruciale que jamais ! »